La Réunion en deux roues…
La Réunion… Cette île, aux nombreux microclimats, offrant une panoplie de paysages différents tous plus beaux les uns que les autres. Cette île, plus peuplée des régions d’outre-mer appartenant à la France, avant la Martinique et la Guadeloupe. Cette île, inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO, aux habitants accueillants dont les savoirs culinaires sont incontestables. Cette île, nous avons décidé de la parcourir à moto et en voici notre récit !
Quelle liberté ! Quel plaisir de parcourir toute la Réunion à moto ! Routes impeccables, automobilistes respectueux des motards et un plaisir d’avancer plus vite que les autres alors que tout le monde se met sur le côté pour nous laisser passer (certains diront : « c’est rare ! » ). Car il faut savoir que nous avons décidé de partir à la Réunion en plein mouvement des gilets jaunes… Embouteillages et barrages à prévoir, c’est sur un coup de tête que nous avons décidé de louer une moto afin de nous faciliter la vie pour les vacances…
Après avoir déposé notre trop plein de bagages, nous commençons notre périple par une nuit à Saint-Denis. Capitale de l’île, nous n’y trouvons pas grand intérêt. Si vous aimez la culture et l’histoire, cette ville saura vous charmer, mais préférant les paysages plus broussailleux, nous avons profité de nous reposer avant de prendre possession de notre fameux « bolide ».
Le lendemain, c’est à Saint-Leu que nous prenons possession d’une Honda 750 cc, top pour notre circuit ! Bien que certains diront qu’une 1000 cc ou plus ne serait pas de refus… Une fois équipés, nous partons en direction du village et impressionnant cirque du même nom : Cilaos. Cette route aux 400 virages comme on l’appelle vaut vraiment le détour, d’autant plus en deux roues et c’est un plaisir de suivre ces courbes durant plus de 30 km. Au milieu de ce cirque on se sent vraiment tout petits !
Après notre nuit à l’hôtel Tsilaosa, situé en plein milieu du village et dont le personnel est d’une grande gentillesse, nous repartons en direction du volcan du Piton de la Fournaise. En chemin, nous passons une nuit mémorable dans une charmante maison d’hôte dans la Plaine des Cafres, tenue par un très gentil couple. Le soir, nous sommes invités à manger à leur table le fameux rougaille saucisse, délicieux plat typiquement réunionnais et à boire des rhums arrangés maisons.
Le lendemain, nous partons « affronter » le Piton de la Fournaise ! Après une petite heure de route, nous arrivons dans la Plaine des Sables. Tout à fait faisable à moto, il faut cependant redoubler de prudence sur ces routes gravillonneuses. Nous voici à présent au Pas de Bellecombe, départ pour la marche vers le volcan.
Estimée à 6h aller-retour, nous avons mis le turbo pour effectuer cette randonnée en 5h. Et le retour fut des plus rapide ! Je m’explique… Grands touristes que nous sommes et habitués à avoir le strict minimum sur nous, voyage à moto oblige, c’est sans nourriture, sans crème solaire et avec trop peu d’eau que nous sommes partis tels des aventuriers pour cette escapade. Je vous laisse donc imaginer le retour ; très peu d’eau dans le sac, un peu faim mais surtout, un gros, très gros coup de soleil à notre actif… Le petit vent traître mais connu a bien fait son effet (« non ça va, ça ne tape pas trop ») et le soleil eut raison de nos peaux blanches…
Pour la petite anecdote, enlever et remettre nos vestes de moto fut un calvaire et nous avons fuit le soleil. Pour couronner le tout, c’est durant notre séjour à Maurice (trouvez le récit ici) que notre peau a pelé… pas très jojo et adieu les jolies robes aux épaules dénudées !
Je me recommande donc : pour votre randonnée au volcan, prévoyez assez d’eau et SURTOUT de la crème solaire.
Une nuit entre St-Joseph et St-Philippe plus tard, en route pour notre activité de la journée : la visite des tunnels de lave ! Nous faisons encore un petit crochet par la cascade de Langevin, à ne pas manquer, mangeons un sandwich aux bouchons (spécialité locale de petites bouchées de viande entourées de pâte cuite à la vapeur) puis nous arrivons juste à temps pour notre visite guidée ! Accompagnés de notre guide très sympathique et rempli de connaissances sur le sujet, c’est en pleine confiance que nous avons déambulé env. 2h00 dans ces impressionnants tunnels créés naturellement par la lave et son refroidissement. Attention : des zones étant encore trop chaudes pour s’y rendre (oui, même des mois après), il est interdit de se rendre dans les tunnels de lave sans guide !
Cascade de Langevin
Voyez-vous le dodo !?
Arrivée à la dernière étape de notre parcours : le village de Hell-Bourg dans le cirque de Salazie ! Ce fut à nouveau une route merveilleuse à parcourir à moto : la liberté au milieu de ce cirque naturel à la végétation luxuriante. Nous avons dormi une nuit au Relais des Cimes, très bel hôtel aux maisons typiquement créoles et proposant encore une fois une cuisine réunionnaise dé-li-cieuse !
Puis nous voilà déjà en route pour nos deux dernières nuits, passées à l’hôtel Boucan Canot sur la plage du même nom. Zone interdite à la baignade pour cause de requins *, nous avons cependant bien profité de la région et de nous reposer à l’hôtel. Le must ? S’endormir en écoutant le bruit des vagues… une mélodie douce aux oreilles !
* Rendez-vous sur le blog de Cédric pour découvrir les endroits propices à la baignade !
Petit bonus, quand lors d’un précédent voyage à la Réunion, je fis une belle rencontre durant ma virée en snorkeling !
A bientôt !
