Du petit écran au bitume newyorkais

Andréanne Kohler Découvertes

Voilà plus de 10 ans que le sourire pétillant de Marie-Laure Viola illumine notre petit écran le dimanche soir, lors de l’émission Sport Dimanche. C’est avec plaisir que nous l’avons inscrite au marathon de New York 2015 et que nous avons suivi sa course. Aujourd’hui nous aimerions savoir comment une journaliste sportive vit elle-même le sport et comment cette jeune maman active a vécu la préparation, mais aussi la course…

Marie-Laure, nous savons que tu pratiques le tennis depuis ton enfance. Mais depuis quand fais-tude la course à pied, est-ce une nouvelle occupation, ou une passion ?

Plus jeune, je détestais courir et je ne pensais pas un jour dire que ce serait une passion. Il y a trois ans, en discutant par hasard avec Daniel Atienza, je lui parle de ma frustration de ne plus réussir à faire de sport, ma vie professionnelle et de famille me prenant trop de temps. Il m’a convaincu d’essayer la course à pied. Et au fil de la discussion, on a parié que je ferais à moyen terme un marathon. Depuis trois, je cours au moins une fois par semaine et j’avoue que c’est devenue une occupation indispensable.

 

Tu as participé au Marathon de NYC 2015 (ton 1er Marathon) peux-tu nous dire ce qui t’a poussée à t’inscrire ?

Une fois le pari lancé, Daniel m’a donné toute une série de conseils et l’an passé, il m’a déclaré prête à participer à mon premier marathon, restait à définir lequel. Il rentrait à cemoment-là de New York. En quelques minutes, il m’a convaincue de m’inscrire à New York, autant viser le plus mythique pour commencer 🙂

Comment as-tu géré ta préparation ? As-tu été coachée, ou au contraire t’es-tu débrouillée seule ?

Daniel a continué à me donner de précieux conseils: sur les six premiers mois, j’ai continué à m’entraîner à ma guise et j’ai participé à ma première course, le Grand Prix de Berne puis dès août, j’ai suivi à la lettre son plan d’entraînement, qu’on avait fixé sur 12 semaines par palliers.

Et alors…nous sommes curieux de savoir comment s’est passée ta course ! En quelques mots, peux-tu nous parler des sensations vécues ? As-tu atteint ton objectif – si tu t’en étais fixé un ?

Je m’attendais à vivre un événement hors norme, parce que ce n’est pas tous les jours qu’on se lance ce genre de défis, parce que j’ai reçu plein de témoignages qui te préparent à vivre quelque chose de particulier mais une fois qu’on y est, ça dépasse tout ce qu’on avait imaginé. J’ai pris un pied énorme: le public te porte tout le long et j’avoue aussi avoir adoré défier mes limites. J’ai eu la chance aussi de pouvoir courir un peu par hasard avec un ami, on est partis ensemble, on a couru 30 kilomètres avant de se perdre et se retrouver à deux kilomètres de l’arrivée. On a franchi la ligne après 4h32, dans le temps espéré, avec le sentiment d’avoir vécu un moment unique et magique.

Du coup… partante pour un 2e Marathon ?

Mon corps m’a fait comprendre pendant quelques jours que ce n’était pas super sain de courir aussi longtemps mais les énergies positives que j’ai emmagasinées m’ont tellement apporté que je me vois mal ne plus en refaire. Je n’ai rien fixé encore mais je sais que je vais continuer à courir et je pense que je vais probablement craquer pour un deuxième marathon dans deux ans. Ca me paraît raisonnable.