La Polynésie, entre rêve et réalité

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Mentionner son nom, « La Polynésie » et vous sentirez qu’elle suscite à elle seule un brin de curiosité, un soupçon de rêve inaccessible, ou tout simplement le périple d’une vie.

À la recherche du dépaysement, de découvertes et de souvenirs plein la tête, alors ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit ! Par ces quelques lignes, je vais essayer de vous transmettre au mieux mon ressenti sur cette destination que je porte haut dans mon cœur.

Il est 18h00, dans la grisaille de l’aéroport de Paris Roissy, et je suis sur le point d’embarquer sur le vol Air Tahiti Nui à destination de Tahiti. Autant vous dire que je me réjouis de troquer cette veste et ces chaussures, pour enfiler un maillot de bain et des tongs que je ne quitterai plus de tout mon séjour.

Pas le temps de me poser de questions qu’à peine embarqué, une hôtesse me dépose une fleur de Tiaré sur l’oreille, et me sort un « Ia Orana » (bonjour en Tahitien) en roulant le « R » comme seuls les Polynésiens savent le faire. Plus de doute, je pars bien à Tahiti et le rêve devient réalité.

Los Angeles, tu ne seras qu’une escale pour moi, mais quel bien cela fait de pouvoir sortir de ce premier vol, se dégourdir les jambes, passer les contrôles de sécurité et simplement reprendre le second vol qui sera quasiment tout aussi long, mais comme me l’a si bien dit le douanier à l’arrivée, le paradis ça se mérite. 

Je ne sais pas si c’est l’effet du décalage horaire, ou le son du ukulélé du groupe qui joue proche du tapis à bagages, mais je ne comprends pas exactement ce qui m’arrive. Suis-je dans un rêve ou est-ce la réalité ? 

Une bonne nuit de sommeil plus tard, je vais rapidement m’apercevoir que tout est bel et bien réel, la température de 32°, le soleil au beau fixe et le sourire du peuple pour lancer cette aventure.

Le but étant de visiter un maximum d’îles en 2 semaines, je vais partager mon voyage entre l’archipel des îles de la société et celui des Tuamotu. 

  • Des îles hautes aux reliefs abrupts et entourées de lagons pour le premier archipel.
  • Et pour le second archipel, des atolls où les reliefs sont inexistants, mais où les îles, et le lagon sont encerclés par des bandes de récifs coralliens.

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Pas de temps à perdre, un passage au marché de Papeete (la capitale), une excursion dans les terres pour profiter de la végétation luxuriante, ainsi que ses cascades rafraîchissantes, et me voilà de retour à l’hôtel en fin d’après-midi. Ce n’est pas tout mais la faim se fait sentir, et quoi de mieux que d’aller se restaurer aux roulottes proches du port, un lieu très atypique où les Polynésiens se retrouvent et discutent de tout et de rien autour de la bière locale « Hinano ». Une bien belle journée, et je ne demande qu’une chose, que l’aventure continue !

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Réveil très matinal pour décoller à destination de Moorea, (en Polynésie, il est aussi facile de prendre des vols internes que de prendre le bus en Suisse), j’aurai effectué pas moins de 7 vols internes durant mon séjour et croyez-moi, survoler ces lagons représente quasiment à elle seule une excursion.

En parlant d’excursions, il me paraît légitime de mentionner que dans la tête de 95% des gens, aller en Polynésie, c’est uniquement pour y célébrer son voyage de noces, dormir dans des bungalows sur pilotis, et ne faire que du balnéaire. C’est effectivement à peu près ça, mais pas seulement.

Chaque île est différente et propose diverses activités en lien avec la mer, la terre. 

Moorea pour ses champs d’ananas et ses cultures, son arrière-pays si montagneux, ou son lagon aux couleurs multiples passant du bleu profond au bleu clair.

Bora Bora, pour le mythe qu’elle représente à elle seule, son lagon cristallin et ses fonds marins à couper le souffle, son mont Otemanu, si majestueux se dressant devant vous tel le Cervin au milieu du Pacifique.

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Raiatea pour la visite des célèbres fermes perlières situées dans son double lagon qu’elle partage poliment avec l’île de Tahaa et ses vanilleraies.

Huahine, et son patrimoine culturel, tous ces lieux où il est quasiment possible de ressentir la force des esprits des anciens habitants de l’île. Et on ne rigole pas avec eux, la croyance polynésienne fait partie intégrante de l’éducation dans les familles, et il n’est pas rare que les Autochtones cherchent à se mettre en connexion avec eux, dans des cérémonies aux coutumes locales.

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Randonnées, nages avec des baleines et leurs baleineaux, à la découverte des raies et des requins, sortie en quad dans l’arrière-pays, masque tuba depuis le bord de mer, sortie en catamaran, sortie de pêche avec les locaux. Cette semaine aura filé à la vitesse de l’éclair et je m’apprête à découvrir une seconde partie de voyage qui sera tout aussi enrichissante que celle passée sur les îles de la Société.

Me voici arrivé aux Tuamotu, paradis des plongeurs, où les plages de sable se font plus rares et plus précisément sur l’île de Rangiroa. Après l’accueil des locaux toujours aussi sympathique, j’enfourche mon vélo, pour me rendre à l’extrême est de Rangiroa, et sa passe de Tiputa. Ce lieu est très connu pour apercevoir des dauphins jouant avec les courants, et je vais être gâté car c’est une petite famille de 6 individus qui vont égayer mon après-midi. Je rentre à l’hôtel avec des images plein la tête, et me couche avec la satisfaction de cette journée formidable.

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Les trois jours suivants vont me permettre d’expérimenter la plongée sous-marine, diverses excursions en mer, sans oublier la dégustation du vin de corail (car oui, ils arrivent à faire pousser des vignes sur cette île). Et entre vous et moi, je ne le classerai pas dans les grands crus, mais ne les vexons pas, passons à autre chose.

Mon voyage arrive gentiment à son terme, et je souhaite vous parler de ma dernière étape, celle qui aura marqué mon périple. Il s’agit de l’île de Tikehau. Un havre de paix où les différentes couleurs du bleu de la mer s’entremêlent aux plages de sable rose. Les raies mantas viennent avec plaisir jouer avec vous un bal sous-main et les locaux sont encore plus attachants qu’ailleurs. 

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Je pourrais continuer à vous en parler durant, des heures, des jours, voire des semaines, y ajouter les Marquises ou les Australes, les chants et les danses polynésiennes qui restent ancrés en moi, mais toute bonne chose à une fin. 

Ce voyage a réellement changé ma vision de ce qu’est le savoir-vivre en harmonie avec les éléments naturels qui nous entourent. Et puis finalement, ça y est, je crois que je l’ai trouvé mon PARADIS.

Maururu Tahiti & Nana – (Merci Tahiti et au revoir) car oui, je te reverrais un jour !

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