Australie : the happy END ! 

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Je n’en reviens pas… nous entamons en Australie la dernière étape de notre périple et notre petit tour du monde touche déjà à sa fin ! Si j’ai bien l’impression d’avoir quitté la Suisse il y a belle lurette, je n’ai pas du tout envie de rentrer… Et le plus beau, c’est que Maxime semble lui aussi loin de vouloir reprendre le chemin de la « vie normale » !

Mais bon, avant cela il nous reste 2 bonnes semaines au pays du « down under » (littéralement : en bas,  en dessous – en relation avec l’hémisphère sud). J’ai promis à ma petite famille qu’il s’agirait de 2 semaines de soleil et de baignade. A ne pas confondre, cependant, avec dolce farniente et grasses matinées ! Ce serait très mal me connaître. 

Un premier transit nous dépose à Sydney, une ville où je pourrais sans autre m’installer : cosmopolite mais très accueillante avec ses terrasses et bistrots, verte à souhait mais aussi culturelle comme on l’attend, proprette et surtout sise dans une magnifique baie, entourée de plages bondées les week-ends d’été, mais sauvages et revigorantes en semaine. Nous profitons d’un joli appartement situé à 2 pas de Kings Cross pour nous poser 5 jours et découvrir au rythme des locaux, souvent à pied, les classiques, mais aussi les nouveaux quartiers bobos. Nous renonçons néanmoins aux nombreuses et tentantes activités proposées par les offices régionaux : qu’il s’agisse de la montée au sommet du Harbor Bridge ou du tour du port en canoë, les prix sont malheureusement « hors budget » pour nous – ce sera donc pour une prochaine fois, les amoureux d’Australie que nous sommes reviendront, c’est certain ! 

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Quelques semaines plus tard, après avoir retrouvé le papa de Maxime en Nouvelle-Zélande, nous revenons sur sol australien. L’avion nous dépose à l’aéroport de Gold Coast, au sud de Brisbane. L’idéal pour qui veut, comme nous, se rendre au sud de la capitale subtropicale à la découverte des plages dorées de la côte d’Or. C’est à Byron Bay que nous posons nos sacs: avec son côté bohème, ses pistes cyclables et ses spots de surf, la station balnéaire a ce qu’il faut pour nous enchanter. Si en ce début d’été australien (nous sommes le 20 décembre) l’océan n’est pas encore très chaud (du moins à mon avis !), les températures extérieures, elles, sont estivales. Malheureusement dès le 2e jour une invasion de « blue bottles » (des galères portugaises, une sorte de méduses dont les piqûres sont douloureuses mais pas mortelles) arrive sur les rives et c’est donc à la piscine, face à l’océan, que nous faisons nos brasses. La petite ville invite en fin d’après-midi à l’apéro, avec cerise sur le gâteau, des « happy hour » aux huîtres (elles sont minuscules mais délicieuses). Notre chez-nous, un appartement uniquement séparé de l’océan par une forêt, est cosy à souhait. Le traditionnel barbecue est bien là et le soir venu, nous nous régalons de crevettes et de viandes grillées. Voilà un bon début pour la fin, non ? 

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3 jours ayant suffit à oublier les douleurs dorsales dues aux matelas usés de notre camping car néo-zélandais, nous voilà repartis pour de nouvelles aventures : direction Fraser Island, la plus grande île de sable du monde. Elle est située face à Hervey Bay, à env. 5h de route au nord de Byron Bay. Comme d’habitude nous sommes « limite » sur le timing, heureusement que nous avions oublié le changement d’heure entre l’état du Queensland et celui de la Nouvelle Galle du Sud – il est en notre faveur, ouf !

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Arrivés à bon port pile à l’heure du rendez-vous, nous devons assister au briefing de sécurité organisé par le loueur de notre nouveau véhicule, un superbe 4×4 haut sur roues et tout rose, nommé Arnie. On ne plaisante pas avec cela, je me fais d’ailleurs méchamment apostropher car Maxime est avec nous et que les enfants ne sont pas autorisés dans la salle de briefing. Sympas ces australiens, mais parfois un peu bornés quand même ! Bref, nous écoutons attentivement les explications de conduite sur piste / sable et gués et visionnons les vidéos obligatoires. Toute la famille retiendra « Slow is Safe ! » et nous veillerons ensemble à respecter les horaires des marées, promis. Le lendemain matin tôt, chargés de nos provisions pour les prochains 3 jours, nous traversons en ferry le bras de mer vers Fraser. Comme nous l’avions déjà constaté il y a 3 ans en traversant la mythique Gibb River Road, les australiens vouent un culte incroyable au… gonflage et dégonflage de pneus ! A peine descendus du ferry que nous revoilà plongés dans ce sport national – ces souvenirs resteront à vie dans nos trois têtes, c’est certain. Fin prêts (pour notre part nous jugeons d’emblée nos pneus « correctement gonflés ! ») nous faisons un premier arrêt au lac Basin, une recommandation de notre loueur. Bien que ses 30 minutes de marche soient totalement utopiques (nous rencontrerons par ailleurs quelques rares autres touristes, à bout de souffle, demandant « c’est encore loin ??? ») l’endroit est spectaculaire… et désert ! Nous en profitons pour nous baigner dans le lac turquoise avant de rebrousser chemin, à travers la forêt tropicale. 

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Les ornières des pistes qui traversent l’île en largeur nous font apprécier la hauteur de notre châssis. Puis suit cette conduite sauvage sur la plage, sous une chaleur étouffante, ponctuée par de nombreux arrêts : ici les « pinnacles » (formations rocheuses), là l’épave d’un navire, plus loin une crique d’eau douce. Au crépuscule nous plantons notre tente dans un camping aménagé – aménagé signifiant avant tout clôturé. Car les dingos, ces chiens sauvages, sont bien présents et plutôt effrayants. 

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Voyant de gros nuages s’amonceler dans le ciel, notre souper est vite préparé, vite mangé et à peine la vaisselle terminée, voilà des trombes d’eau qui s’abattent sur nos tentes. Tiendra ou tiendra pas ? 

Tiendra ! Si ce matin le ciel est toujours voilé, nous sommes secs et prêts pour remonter l’île jusqu’au point le plus boréal autorisé aux 4×4. Néanmoins il nous faudra patienter quelques heures avant de reprendre la piste : l’orage de cette nuit et le vent, mêlés à la pleine lune, créent une marée impressionnante et une houle dantesque. Tapis en bord de plage, nous attendons que le tout se calme puis poursuivons vers des paysages magiques : nous aurons ainsi parcouru près de 100 km sur la plage pour arriver aux « Champagne pools », des piscines naturelles arrosées par les vagues puissantes qui permettent aux plus courageux du jour de se baigner dans un cadre somptueux. 

La seconde nuit, au coeur de la forêt tropicale, sera plus calme au niveau météo, mais agrémentée de chants d’oiseaux puissants, très puissants. Le réveil est ainsi matinal et il nous permet de finir sur un souvenir magique : nous nous baignons au petit matin dans les eaux limpides du lac McKenzie. A cette heure-ci seuls quelques lèves-tôt s’y trouvent, alors que nous savons qu’il est normalement très prisé par les touristes. Quelle chance de pouvoir profiter de ce paradis terrestre dans un calme infini…

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C’est ainsi que se termine notre belle aventure sur Fraser Island et je ne peux que recommander la location individuelle d’un 4×4 à toute personne ayant un minimum d’expérience en conduite sur piste. Cette solution permet de créer, avec l’aide de professionnels, son propre itinéraire et offre un côté sauvage un brin excitant – mais toujours dans le respect des règles de sécurité, bien sûr !

Nous passons les fêtes de Noël et les jours suivants à Noosa Heads, le St-Tropez local situé sur la belle Sunshine Coast.  La station balnéaire, qui s’étale autour d’un vaste réseau de canaux dans une belle végétation, jouit d’une grande affluence à cette période de l’année (vous avez déjà vu la Côte d’Azur déserte en juillet ?) et la plage me semble soudainement bien étroite pour tous ces vacanciers… mais l’eau est chaude et si pour le surf il y a décidément trop de monde à mon goût, pour les châteaux de sable de Maxime il y a toujours moyen de trouver un coin de sable vierge. C’est donc par une énième construction que s’achève notre périple d’un peu plus de 4 mois à travers le monde… 

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Dans l’avion qui nous ramène en Suisse, nous essayons de résumer en quelques mots, lancés spontanément et pêle-mêle, notre aventure : empanadas, avions, « legal », grosses vagues, naufrage, surf, marcher-marcher, Happy Camper, Arnie et Auntie Lanie, sable et vent, jaguars et vaches maigres, pluie et soleil, chaud et froid, cactus, Mastercard et Visa, El Chepe, tortillas et jamaica, j’adore, tu adores, ON ADORE notre voyage ! Quand repartons-nous ? 

Ps : si les mots ci-dessus n’ont pas de sens à vos yeux… parcourez nos différents blogs sur le site de tourismepourtous.ch en commençant par l’Argentine ou visionnez notre blog privé https://leptdmdemax.travelmap.net

Merci de nous avoir suivi tout au long de cette aventure, et si vous vous décidez vous aussi à lever les voiles le temps d’une petite pause, pensez à consulter les spécialistes de Tourisme Pour Tous pour vous aider à monter votre itinéraire ! Plus logiquement il sera fait et mieux il correspondra à vos attentes, plus vous serez libre de profiter de chaque instant.

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