A comme … Aloha!

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Si je vous dis Hawaï, vous me dites … ? Vaiana, Hawaï 5.0, Hula et colliers de fleurs ? Ou surf, vagues géantes et volcans ? Bref, un archipel où la vie doit ressembler au paradis …

De notre petit tour du monde, je constate que c’est probablement l’étape qui fait rêver le plus de personnes autour de nous, alors je ne vais pas mentir : oui Hawaï c’est le paradis, mais c’est aussi un paradis qui a son prix (au sens propre et figuré :une nature extraordinaire entraîne forcément pas mal de pluies!).

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A comme … Aloha ! Bienvenue, bonjour, affection, amour ou au revoir… partout les hawaïens nous accueillent avec le sourire et un Aloha presque chanté – nous sommes d’emblée plongés au coeur des îles polynésiennes. Et oui, ce que l’on ignore parfois, c’est que les îles Hawaï font partie du « triangle polynésien » (tout comme Tahiti, Samoa, la Nouvelle Zélande et d’autres) avec lequel elles partagent coutumes, langues et passé similaires.

Ici, plusieurs aéroports offrent des correspondances internationales avec les États-Unis, il convient donc de planifier avec soin son voyage si l’on veut éviter des vols internes inutiles. En ce qui nous concerne, nous choisissons d’atterrir à Hilo sur Big Island, la plus grande île de l’archipel. Elle a fait la une de la presse mondiale en mai de cette année, lorsque le volcan Kilauea est entré en éruption. Il a crée quelques bonnes frayeurs aux habitants des régions proches et a occasionné la fermeture de plusieurs routes et sentiers. Ce dont je ne me suis pas méfiée, c’est qu’une telle éruption est généralement suivie d’une période de grand repos… moi qui désirais voir de mes propres yeux ces coulées de lave mythiques qui se jettent dans l’océan, j’ai été bien déçue ! Le Parc National des Volcans est certes beau, mais (et ceci dit sans prétention) après avoir eu la chance de voir ailleurs d’autres paysages volcaniques, ce ne fut pas exceptionnel… 

Par contre… la découverte de vallées resplendissantes, telle celle de Waipi’o, de cascades enfouies dans une végétation absolument fantastique, ces découvertes-là ont largement dépassé mes attentes ! Et ce malgré les pluies torrentielles qui se sont abattues occasionnellement et sans préavis (!) sur nous, entraînant des coupures de courant, d’eau et des inondations de tente assez magistrales ! Mais vous le savez maintenant tous, l’aventure est ce qui m’anime et sans cela la vie serait bien monotone. 

C’est en bus local que nous traversons l’île à la recherche d’une météo un peu plus constante (ben oui, quand même!). Objectif atteint : les plages de sable noir autour de Kona nous offrent un peu de repos, du bon snorkeling et du bodyboard dans une mer à 28°C… Et surtout, le soir venu, les terrasses idylliques invitent à une dégustation de Poke (prononcez poki!). Cette spécialité locale (qui ne va pas sans rappeler la cuisine japonaise), est un régal pur : du poisson frais et cru (du thon si on opte pour la variante classique), est divinement coupé en cubes et assaisonné d’épices. Il est servi avec du riz collant et un choix d’accompagnements selon les goûts de chacun. Servi avec une bière locale, la Kona (que l’on trouve même chez nous), attablés face à un de ces superbes couchers de soleil hawaïen, le paradis ne nous semble plus très loin…

Le tout se complique ensuite pour nous… notre temps à Hawaï est relativement court (2 semaines), il faut faire des choix d’îles (plage, rando, rando, plage, soleil,pluie, pluie soleil…), et ces choix ont une grande influence sur notre budget. Ah oui, sacré budget. Calculé beaucoup trop serré pour la destination – même en faisant très attention, impossible de rester dans ma fourchette. J’aurais pourtant dû le savoir, mais mon optimisme me faisait penser que… 

Bref, nous optons finalement pour un saut à Maui et louons un vieux camping car à un particulier. Surtout ne pas réfléchir à comment nous sommes assurés… juste faire une petite prière, tout ira bien ! Et tout a très bien été. Tante Lani, comme le véhicule avait été baptisé, s’est montrée docile et confortable, et surtout nous a bien abrités lors des grosses pluies. Nous avons eu une pensée pour celles et ceux qui campaient (ce qui était notre 2e option!). 

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Maui est réputée pour ses plages et ses sports nautiques, nous en avons profité un peu mais avons surtout parcouru la route entre Kahului et Hana : 109 km, 600 virages (par trajet) et 57 ponts étroits à travers une dense végétation, avec vue sur l’océan, les vagues et le sable noir. Un très beau souvenir dont maman et fiston se souviendront ! 

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Depuis que nous étions sur l’archipel, Maxime désirait aller à Honolulu. C’était pour lui le vrai symbole de Hawaï avec la plage de Waikiki, les grosses vagues et les surfeurs. Tout en le laissant à son imagination, je me revoyais ici il y a plus de 25 ans, avec mes « mates », toutes jeunes filles au pair à San Francisco. Nous avions passé des supers vacances … mais le souvenir que j’avais d’Oahu n’était pas véritablement celui du paradis sur terre (du paradis de la fête, ça oui!). C’est donc avec un peu d’appréhension que je redécouvrais l’île, mais j’avoue que le côté très urbain et peuplé ne m’a pas dérangé comme à l’époque (probablement parce que je savais à quoi m’attendre) et autant Maxime que moi avons apprécié les fonds sous-marins de la superbe baie protégée de Hanauma, la plage plus tranquille de Kailua ainsi que la côte nord, sauvage à souhait. Nous y étions le jour suivant la finale de la Vans Triple Crown of Surfing et avons ainsi pu admirer les stars mondiales en plein shooting dans les vagues. Impressionnant !

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Bien que touristique, la visite du centre culturel polynésien est riche en couleurs, en ateliers ludiques et elle offre un excellent aperçu des principales îles appartenant à la Polynésie. Saviez-vous par exemple que le Hula est en fait une histoire chantée et dansée ? Celle d’un papa qui part à la pêche, de la maman qui coud un lei (le célèbre et magnifique collier de fleurs) et de l’enfant qui va surfer ? 

A propos de surfer… les petites vagues de la plage urbaine de Waikiki sont parfaites pour un premier essai de longboard. A 8 ans comme à 45, c’est un pur plaisir que de « voler » sur l’eau avec sa planche ! Et le lendemain, courbatures aux pectoraux garanties, histoire de nous rappeler que ramer dans les vagues n’est pas notre sport de tous les jours.

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Avant de quitter Hawaï je me dois de parler d’un ultime cliché, qui n’est en fait pas du tout un cliché mais bel et bien un symbole de la vie locale : le « hang loose »! Ce fameux signe de la main, poing fermé mais pouce et petit doigt levé. Que vous le croyiez ou non, dans les rues, en voiture, pour dire bonjour ou merci… tout le monde utilise le hang loose. Et ce qui est génial ? C’est qu’il suffit à donner le sourire et la pêche. Personnellement, lui et le lei, je les ramènerais volontiers chez nous, pour illuminer les jours un peu ternes 🙂

Si vous désirez vous aussi découvrir les îles Hawaï,mes collègues de Tourisme Pour Tous vous aideront avec plaisir à choisir le combiné qui correspond à vos envies. Contactez-les et en attendant, entraînez votre hang loose ! Aloha. 

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